Alors que le nombre de chômeurs a passé la barre des 3,4 millions, de nombreux secteurs de l’artisanat ne trouvent pas de main d’œuvre. Difficile, par exemple, de trouver un plombier à Toulouse ou à Lyon dans des délais corrects. Aussi, si votre enfant hésite quant à son avenir professionnel, pourquoi ne pas l’orienter vers un métier manuel ? Zoom sur les contrats d’apprentissage.
Le contrat d’apprentissage, pour les 16-25 ans
Le contrat d’apprentissage s’adresse, en général, aux jeunes de 16 à 25 ans. L’âge minimal peut être parfois abaissé à 15 et l’âge maximal à 30 ans. Il lie le jeune à un employeur et peut durer entre un et trois ans. Il repose sur le principe de l’enseignement en alternance : la pratique chez un employeurs, tel un serrurier à Toulouse ou un boulanger à Lyon, et la théorie dans un CFA (Centre de formation des apprentis).
Le jeune ne peut être accepté en CFA qu’après avoir trouvé un employeur. La proportion entre le temps passé en CFA et chez l’employeur est mentionnée sur le contrat. Elle est fonction de la formation choisie. La formation est, bien sûr, diplômante. Au bout de deux mois d’activité, un entretien entre l’apprenti, l’employeur, le maître d’apprentissage et un formateur du CFA est organisé pour évaluer la situation, voire réorganiser la suite de la formation.
Les conditions de travail de l’apprenti
Chez l’employeur, par exemple un vitrier à Toulouse, l’apprenti est soumis aux même conditions que tout autre salarié, à savoir qu’il travaille 35 heures par semaine. Cependant, il existe certaines règles protégeant les mineurs qui doivent, par exemple, bénéficier d’au moins deux jours de repos consécutifs dans la semaine ou bien ne pas effectuer de travail de nuit.
L’apprenti est rémunéré selon son âge et son année d’apprentissage. On accordera, au minimum, 370 euros pour un apprenti de première année de moins de 18 ans contre 1154 euros pour un apprenti de plus de 21 ans en troisième année d’apprentissage. Aucune cotisation salariale n’est retirée de son salaire brut et l’apprenti n’est pas soumis à la CSG. Il a droit à 5 semaines de congés payés minium, comme tout salarié.
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